Liliane Bara
10/08/2023
EIDM
Français
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Mode & cinéma : quand le 7e art et la mode se rencontrent…

Entre créateur et réalisateur, il n’y a qu’un pas : celui de la créativité, de l’imagination… L’histoire du 7e art (cinéma) a été et est encore aujourd’hui marquée par de nombreuses collaborations avec les univers de la mode & du luxe. En témoignent, les créations de Balmain sur Bardot dans Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim, Grâce Jones en Alaia dans Dangereusement vôtre, Mila Jovovich en Gaultier dans Le cinquième élément, Jane Fonda en Paco Rabanne dans Barbarella, Audrey Hepburn en Givenchy dans Diamants sur canapé de Blake Edwards ou encore Marlene Dietrich en Dior dans Le grand alibi d’Hitchcock. Retour sur les succès ou classiques autour de la rencontre entre mode & cinéma.



Diamants sur canapé et Givenchy

500 000 euros, c’est le prix lors d’une vente aux enchères en 2006 de la mythique robe de Holly Golightly dans Diamants sur canapé de Blake Edwards sorti en 1961. Véritable ode aux univers mode & luxe avec une garde-robe chic et tendance des robes de bal aux manteaux en passant par les couvre-chefs ou encore les escarpins et les bijoux, le chef d’œuvre fait partie des références en matière de collaboration entre le 7e art et la mode. Le maître d’œuvre : Hubert de Givenchy !

Coco avant Chanel et Chanel

Inspirée de l’Irrégulière ou mon itinéraire Coco Chanel de Edmonde Charles-Roux, l’épopée Coco avant Chanel de Anne Fontaine sortie en 2008 raconte le fabuleux destin de Coco Chanel de l’orphelinat où elle à grandit à la rue Cambon. On retrouve une Audrey Tautou qui incarne le rôle à la perfection jetant son dévolu sur Etienne Balsan alias Benoît Poelvoorde.

Le grand alibi et Dior

Maître incontesté dans l’art de la narration à suspense, Hitchcock a toujours su sublimer ses personnages dans ses œuvres. Actrice de théâtre accusée d’un crime dans Le grand alibi en 1956, Marlene Dietrich sublime de par ses apparitions, les créations de la maison Dior : ensembles tailleurs cintrés, majestueuses robes de bal en tulle et plumes…



Et Dieu… créa la femme et Balmain

En 1956, le très controversé film Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim met en scène une Barbot frivole, en quête de soupirants dans les ruelles de la Côte d’Azur. Dans son vestiaire, jupes crayon, col bateau, robes-chemise en lin, etc. Qui mieux que l’illustre couturier français Pierre Balmain pour la sublimer ?



Saint Laurent

Dans Saint Laurent de Bertrand Bonello sorti en 2013, Gaspard Ulliel incarne la vie du mythique couturier français. Génie visionnaire de la haute couture française en proie par moment à ses démons, le film retrace la vie sulfureuse de Saint Laurent des années 1967 à 1976 entre tourments, génie créatif, ses muses et ses amours.. 



Belle du jour et Yves Saint Laurent

Pour son rôle de bourgeoise au foyer découvrant la prostitution, Luis Buñuel a choisi pour habiller Catherine Deneuve dans Belle du jour sorti en 1967, l’emblématique Saint Laurent. Au programme, manteaux et trench coat en laine / cuir ou fourrure, robe à jabot, couvre-chef, etc. De quoi imager cette double vie de Séverine Serizy.

Barbarella et Paco Rabanne

Fiction, aventure, tels sont les maîtres-mots de Roger Vadim dans Barbarella sorti en 1968. Pour incarner son héroïne, Jane Fonda. Avec pour mission de sauver le monde de la folie d’un scientifique mal intentionné, Fonda alterne entre crop top métallique, combinaisons cloutées et cuissardes, garde-robe finement créée par le seul et unique Paco Rabanne.  



American gigolo et Giorgio Armani

Paul Schrader met en scène en 1980 dans American gigolo, la trépidante vie de gigolo de Richard Gere alias Julian Kaye. Pour incarner cette posture, il a fait appel au créateur italien Armani avec ses costumes tirés du chic à l’italienne. Collaboration qui marquera le début de nombreuses autres pour Armani dont les costumes ont été repérés dans Le loup de Wall street ou encore The dark knight.



Le couturier de ces dames et Pierre Cardin

Dans la comédie Le couturier de ces dames sorti en 1956, Jean Boyer relate le rêve d’un simple coupeur devenu propriétaire de sa maison de couture suite à un héritage. Coureur de jupons, Fernand Vignard alias Fernandel nous fait vivre les coulisses cocasses de sa vie entre la râleuse et jalouse Mme Vignard et les mannequins sublimées en Cardin.

Dangereusement vôtre et Alaïa

Avec Dangereusement vôtre sorti en 1985, John Glen signe un succès. Audace et puissance, telles sont les caractéristiques de la James Bond girl Grâce Jones aka May Day dont la garde-robe oscille entre blazers à rayures, body et vêtements près du corps signés Alaïa. La leçon mode mythique du film, l’indétrônable robe à capuche fièrement portée par une Grâce jones au sommet de son art et qui restera la signature d’Azzedine Alaïa.

Le cinquième élément et Jean Paul Gaultier

Entre la science-fiction et Jean Paul Gaultier, il y a qu’un pas ! En témoigne la fiction Le cinquième élément signée Luc Besson en 1997. Du costume de Gary Oldman à la veste en caoutchouc de Bruce Willis en passant par le body de Milla Jovovich ou encore le top de Chris Tucker, la garde-robe de Gaultier nous plonge dans cet univers fantastique à la Besson.



Falbalas

Dans son mélodrame Falbalas sorti en 1944, Jacques Becker nous propose une immersion dans les coulisses d’une tragédie made in haute couture. Au programme, un don juan invétéré impétré dans son propre piège après avoir tenté de se jouer de la fiancée de son ami. Entre génie créatif, passion et bientôt folie, on assiste à un chef-d’oeuvre cousu main.



Le diable s’habille en prada

Comment finir ce tour d’horizon sans évoquer ce chef-d’œuvre ! Ode aux fashionistas et aux univers de la mode et du luxe, Le diable s’habille en prada de David Frankel sorti en 2006 retrace l’histoire d’une apprentie journaliste Andréa Sachs lors de ses premiers pas au sein du magazine de mode huppé runway dirigé d’une main de maître par Meryl Streep alias Miranda Priestly. De Chanel à Marc Jacobs, en passant par Galliano, Calvin Klein ou encore le joailler Fred Leighton, on assiste tout du long à un défilé de maisons de mode & luxe. 

Si le cœur vous dit de (re)découvrir certains classiques mêlant mode & cinéma, rendez-vous à la cinémathèque de Paris du 31 août au 22 septembre 2023 pour un voyage au sein du 7e art où mode et cinéma se rencontrent. Programmation en rappel à l’exposition CinéMode déjà réalisée en 2021 autour de Jean Paul Gaultier





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